Une photographie instantanée du niveau physique des élèves
Ces nouveaux tests physiques visent à permettre aux enseignants de suivre personnellement les progrès des élèves en EPS et contribuer ainsi à la santé publique, face à la progression de la sédentarité chez les jeunes.
Les collèges sont encouragés à mettre en place ces tests, qui comprennent trois épreuves : endurance, vitesse et mesure de la force musculaire par un saut sans élan.
L’idée a été lancée par Emmanuel Macron pour les Jeux olympiques de Paris et reprise par la ministre de l’Éducation Elisabeth Borne cette année.
Une classe de 6e en train de passer le test d’endurance
Au collège de Verberie, dans l’Oise, les élèves d’une classe de sixième débutent le test d’endurance. Le professeur encourage : « On ne lâche pas ! ».
Les premiers élèves arrêtent après quelques minutes. L’un d’eux reconnaît ne pas courir tous les jours : « C’est compliqué, je suis super essoufflé ! »
Le professeur d’EPS Antoine Dangoisse
Ces tests sont utiles pour l’enseignant : « Comme ça, on a une photographie instantanée du niveau physique des élèves. On s’en sert aussi pour voir l’évolution du niveau. Je vais leur faire repasser ce même test fin décembre ».
Les résultats de ces tests ne sont pas toujours encourageants
Un élève sur cinq est en difficulté, selon le professeur : « Vous avez le noyau de sportif autour de 15 à 20 %, le ventre mou au milieu et vraiment de non sportif, un gros 20 % aussi… »