Les dépenses pour les animaux de compagnie : un coût croissant mais une priorité santé
Animaux et propriétaires d’animaux ont toujours été attachés l’un à l’autre, mais la situation actuelle montre que les dépenses pour nourrir et soigner ses compagnons devenaient de plus en plus coûteuses.
La hausse des prix de la nourriture pour animaux est un phénomène réel qui affecte tous les propriétaires, qu’ils aient des chiens ou des chats. Les exemples sont nombreux : nourrir un petit chien revient aujourd’hui à dépenser au moins Rs 1 500 par mois, supplément inclus.
Les raisons de cette augmentation ne sont pas nouvelles et se situent dans les facteurs classiques tels que la hausse des matières premières, l’explosion des coûts de transport maritime et les variations des devises. Mais malgré ces difficultés, les propriétaires restent attachés à la qualité.
Selon Sarah Mc Veay Aroonachellum, Business Development Strategist chez Espace Maison, « Les clients ne changent pas de marque souvent. Ils ajustent parfois la taille des sacs ou l’intervalle entre les achats, mais très rares sont ceux qui changent de marque. La santé de leurs compagnons reste la priorité ».
L’évolution des habitudes alimentaires
Pour Om Lombard, propriétaire de Zoomania, l’un des plus gros distributeurs de nourriture pour animaux, la situation a changé ces dernières années. Les chiens restaient souvent dehors, nourris avec les restes de table.
Aujourd’hui, la situation est différente : les propriétaires se préoccupent de plus en plus de la santé et du bien-être de leurs compagnons. Beaucoup préparent eux-mêmes certains repas ou achètent des aliments spécialisés.
Om Lombard souligne que nourrir correctement un chien implique des dépenses importantes, qui s’ajoutent aux coûts vétérinaires en augmentation.
Même si le nombre de chiens dans certains foyers pourrait diminuer à l’avenir, ceux qui seront adoptés bénéficieront de soins et d’une alimentation de meilleure qualité car la majorité des Mauriciens prennent désormais leur rôle de propriétaires très au sérieux.
La tendance est claire : les animaux sont considérés comme des véritables membres de la famille, et leurs besoins sont pris en compte. Les dépenses pour nourrir et soigner ses compagnons sont donc devenues une priorité.