La méningite qui a menacé la vie de mon nouveau-né
Marie Portolano, journaliste et mère de deux enfants, a vécu une expérience traumatisante lorsqu’elle a donné naissance à son deuxième fils, Lino. Dans un entretien exclusif avec Clémentine Galey dans son podcast Bliss Stories, elle a partagé les détails terrifiants de cette période.
Pourquoi Marie Portolano était-elle si inquiète pour la santé de son bébé ? Elle nous explique qu’après avoir arrêté la pilule, elle n’a pas immédiatement conçu. Après des mois d’attente et plusieurs tentatives d’insémination artificielle (IA) et de FIV, elle a enfin tombé enceinte.
Des premiers jours difficiles
L’accouchement par césarienne s’est déroulé sans complications, mais deux jours plus tard, Marie Portolano a remarqué que quelque chose ne allait pas. Son fils n’ouvrait pas les yeux et il était fatigué en raison de sa naissance prématurée.
La jeune maman a demandé des auscultations répétées, mais les médecins lui ont assuré que tout allait bien jusqu’à ce qu’elle ne constate pas d’amélioration, voire une dégradation de l’état de son fils. C’est alors qu’elle s’est sentie de plus en plus inquiète.
Dans la nuit suivante, le bébé a arrêté de respirer et s’est fait réanimer devant les parents. Marie Portolano nous raconte : « C’est là que j’ai compris la dissociation ».
Un diagnostic inattendu
Après plusieurs demandes, le pédiatre a ausculté finalement son fils et confirmé l’inquiétude de Marie Portolano. Le bébé avait une méningite, un malheureux diagnostic qui menaçait la vie de Lino.
L’hôpital a décidé d’opérer immédiatement en urgence. La journaliste nous raconte : « Ils m’ont calé un rendez-vous avec un psychologue qui s’est avéré être dans le protocole fin de vie nourrisson. Je réalise que c’est très grave ».
L’état du nouveau-né a finalement commencé à se stabiliser, mais Marie Portolano nous dit qu’elle est restée au chevet de son fils pendant un mois. Le pédiatre lui a alors révélé que si elle n’avait pas refusé le formulaire de sortie et s’était retournée chez elle, Lino serait décédé.
La journaliste nous raconte avoir été bouleversée par cette expérience : « Je suis restée un mois avec lui à l’hôpital. Le pédiatre m’a dit en me regardant dans les yeux : Vous avez sauvé votre fils. Vous seriez partis chez vous, il serait décédé. C’était une question d’heure ».
Marie Portolano nous raconte que c’est cette nuit où elle a compris la dissociation entre la vie et la mort.
Une expérience bouleversante
Cet épisode a eu un impact profond sur Marie Portolano. Elle a confié à Clémentine Galey : Durant la nuit, il a arrêté de respirer et s’est fait réanimer devant nous. C’est là que j’ai compris la dissociation.
La journaliste nous raconte qu’elle est restée bouleversée par cette expérience : Je refais des tests et ça devient un peu critique, je suis quasi pré-ménauposée, a-t-elle expliqué.