La pétition contre le Salon du chiot à Toulouse

Une pétition en ligne a recueilli plus de 20 000 signatures pour demander l’interdiction du Salon du chiot prévu à Toulouse les 11 et 12 octobre. Cette initiative est menée par l’association Argos 42, qui s’oppose à la tenue de cet événement en raison des préoccupations qu’il soulève sur le bien-être des animaux.

Une association demande son interdiction

L’association Argos 42 a mis en ligne une pétition pour demander à la Municipalité de Toulouse et à l’État d’interdire les salons du chiot dans leurs locaux. Selon eux, ces événements encourageaient la vente de chiots sans tenir compte de leur bien-être.

Près de 20 000 signatures

La pétition a recueilli près de 20 200 signatures le 5 octobre 2025. Cette mobilisation locale intervient au moment où une proposition de loi visant à interdire les salons de vente de chiots et de chatons sur l’ensemble du territoire est déposée à l’Assemblée nationale.

Une manifestation prévue samedi

Dans le même temps, une autre association, PAZ, a prévu de manifester devant le salon les 11 octobre prochain. Les bénévoles de PAZ distribueront des tracts et tiendront des panneaux pour sensibiliser les personnes se rendant à l’événement.

Reactions

L’organisateur du salon, Francis Duprat, a dénoncé un « faux procès » intenté aux salons de ce type. Il s’est interrogé sur le but réel de ces pétitions et a affirmé que les chiens vendus dans ses salons étaient contrôlés par des vétérinaires.

Il a également ajouté qu’il ne voyait pas pourquoi le salon devrait être interdit, puisqu’ils respectaient toutes les règles en vigueur. Le salon prévu les 11 et 12 octobre sera maintenu, selon lui.

Les raisons derrière cette mobilisation

L’association Argos 42 estime que les salons du chiot contribuent à la souffrance et à l’abandon des animaux. Ils soutiennent également qu’il est temps de questionner un modèle qui encourage la vente de chiots, alors que la France compte plus de 330 000 animaux abandonnés chaque année.

Que signifie cette pétition pour les futures échéances ?

Cette pétition intervient au moment où une proposition de loi visant à interdire les salons de vente de chiots et de chatons est déposée à l’Assemblée nationale. Cette mobilisation locale pourrait influencer les décisions politiques et inciter les autorités à réfléchir aux implications du commerce des animaux.