Le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) a retiré officiellement ses signatures de l’accord de Bougival
Le mouvement indépendantiste calédonien a envoyé un courrier au Premier ministre le 30 septembre, dans lequel il dénonce une « instrumentalisation qui dénature » la portée de ses engagements.
L’opposition du FLNKS à l’accord de Bougival est ancrée dans la réflexion de son 45ᵉ congrès, tenu à la mi-août. Le mouvement avait alors rejeté à l’unanimité le projet d’accord.
Les signataires du courrier affirment que leurs signatures n’étaient qu’un engagement pour un projet destiné à être soumis aux instances du FLNKS, et non un accord définitif.
Le contexte
- L’État a lancé la traduction législative des principes inscrits dans le document de Bougival.
- Le Parlement doit bientôt se prononcer sur le report des élections provinciales ainsi que sur un projet de loi constitutionnelle actant la création d’un État de la Nouvelle-Calédonie.
L’opposition du FLNKS à l’accord de Bougival soulève plusieurs questions quant aux motivations derrière ce retrait et à son impact potentiel sur les négociations futures.
Une nouvelle étape dans le processus de décolonisation
Le retrait du FLNKS des signatures de l’accord de Bougival marque une nouvelle étape dans le processus de décolonisation de la Nouvelle-Calédonie. Cela souligne les désaccords persistants entre l’État français et les indépendantistes calédoniens.
Il est à espérer que cette décision contribuera à une approche plus nuancée et respectueuse des aspirations de la population calédonienne.