Rage en France : un cas mortel à Perpignan, une enquête épidémiologique lancée

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Rage en France : un cas mortel à Perpignan

C’est le premier cas mortel de rage en France métropolitaine depuis 2023. Un homme d’une trentaine d’années est décédé après une semaine d’hospitalisation au service des maladies infectieuses et tropicales (SMIT) de l’hôpital de Perpignan.

Une morsure de chien suspectée

Les prélèvements montrent une souche de type canine, selon le médecin Julian Cornanglia. L’enquête est en train de retracer les déplacements du patient dans l’année écoulée.

L’homme avait effectué un voyage au Maghreb sans préciser la date. Le Centre national de référence de la rage à l’Institut Pasteur est chargé des investigations.

La recherche d’un animal suspect dans l’entourage du patient est en cours, mais pour le moment, elle n’a rien donné, a dit Hervé Bourhy, responsable de cet organisme.

La rage ne se transmet pas d’humain à humain

Le Dr Cornanglia rappelle que la rage est la conséquence d’un virus transmis à l’humain par la salive de certains animaux, généralement des chiens, via des morsures ou griffures. La rage ne se transmet pas d’humain à humain.

Le dernier cas mortel remonte à 2023

Avant ce drame, le dernier décès dû à la rage en France métropolitaine remontait à 2023. Une patiente est décédée au centre hospitalier de Reims après avoir contracté la rage lors d’un voyage dans un pays du Maghreb où elle avait été blessée par un chat.

La rage est l’une des seules maladies pour lesquelles un vaccin peut être efficace après la contamination. L’enjeu est donc de se faire vacciner tout de suite après une morsure ou griffure, mais avant l’apparition des symptômes.

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